T H E  D A R K

P R E C U R S O R

International Conference on Deleuze and Artistic Research

DARE 2015 | Orpheus Institute | Ghent | Belgium | 9-11 November 2015



O P E N - A C C E S S   R I C H - M E D I A  P R O C E E D I N G S

Edited by Paulo de Assis and Paolo Giudici

T H E  D A R K

P R E C U R S O R

International Conference on Deleuze and Artistic Research

DARE 2015 | Orpheus Institute | Ghent | Belgium | 9-11 November 2015



O P E N - A C C E S S   R I C H - M E D I A  P R O C E E D I N G S

Edited by Paulo de Assis and Paolo Giudici

Juliana Soares Bom-Tempo

 

Université Federal de Uberlândia, BR

 

 

Pour Une “Clinique-Poétique”: Expérimentations En Risque Dans Les Images En Performance

 

Day 3, 11 November, Orpheus Penthouse, 15:30–16:00


Cette recherche implique les champs connexes de la philosophie, les arts et la clinique. De ce fait, “Comment se construit une image en performance?” et “Y aurait-il dans la création et l’exécution des certains images en performance, l’événement d’une « clinique poétique »?” Face à ces questions, nous allons penser la performance comme un agencement qui produit une image, elle même, produit un champ de force. Une performance crée un plan de consistence qui produit une liaison des éléments en jeu et engendre les processus d’individuation, c’est-à-dire produit des images. “Il n’y a plus designation de quelque chose d’après un sens propre, ni assignation de métaphores d’après un sens figuré. Mais la chose comme les images ne forment plus qu’une séquence d’états intensifs. . . . L’image est ce parcours elle-même, elle est devenue devenir” (Deleuze et Guattari 1975, 39–40). La conception des images chez Deleuze a été contrasté. Ce concept affirme d’abord la différence comme une pensée “sans images,” dans Différence et Répétition (Deleuze 1968, 173), mais, aprés la rencontre de Deleuze et Guattari et du rapport de son philosophie avec le cinéma, “l’image est devenue condition d’individuation de la pensée,” comme propose Anne Sauvagnargues (2013, 173) dans son texte intitulé “Écologie des imags et machines d’art.” Ce nouveau concept d’image produit un agencement que connecte les millieu et les créations dans la production d’une écologie imagetique. “L’individuation ne se définit ni par son unité, ni par son identité, mais par son opération de coupure qui détache, dans l’univers mouvant des forces, un rapport provisoire de vitesses, de lenteurs et d’affects” (Sauvagnargues 2013, 179–80). D’autre part, cette production imagétique des performances peux produit un diagnostique des forces en rapport avec la vie quotidienne que dirigé les modes de vie et les régimes de rélations, par le biais les créations des images extraordinaire. Ces images crée une problematization des images dogmatique que conduit la vie ordinaire. Ce diagnostique problematizateur peux produit l’événement d’une clinique poétique. Face à cette composition, quatre éléments-indicateurs ont été elaborés pour pensée l’événement d’une Clinique-Poétique, qui sont: les zones à risque; les mobilisations des signes; le figure de la viande et une éducation par des affects. Ces éléments-indicateurs ont été construits auprès des images en performance des œuvres: Crútero; Carne; Cariogamia e o risco do aborto; Clara; Ovo-boca; Ilhas, linhas, palavras . . . germens; Egg-Mouth-Debris. Ces images ont été prises comme des études de cas, qui ont engendré les zones à risque pour créer des processus d’individuations, jamais conclus par complet, portant Il y a toujours quelque chose de pré-individuel, qui recrée également l’environnement dans lequel ce processus se produit. Elles produisent également une mobilisation des signes territorialisés par l’ordinaire, ce qui fait les variations dans les mots d’ordre dictés par la vie quotidienne dans d’autres compositions de sens et d’autres machinations. En outre, elles génèrent un figure de la viande, ce qui perturbe les organes, les isolant dans la production d’un champ de force qui brise le corps et détruisent la fonctionnalité des organes. Qui plus est, les images en performance produire une éducation par des affectes, mettant les perceptions en devenirs et le découplage du visible et dizíbles dans la production de petits déserts qui invoquent la création d’un peuple encore à venir. Présentées dans cette façon, les images se déplaçaient vers la recherche des puissance de la production des espace-temps, mettant les territoires en zones à risque, elles mobilisent les signes qui forme les quotidians, elles ouvrent les organismes à une désorganisation et à la production de l’éducation par des l’affectes pour l’événement d’une clinique poétique.

 


Références
Deleuze, Gilles. 1968. Différence et Répétition. Paris: Épiméthée.
Deleuze, Gilles, et Félix Guattari. 1975. Kafka: Pour une littérature mineure. Paris: Editions de Minuit.
Sauvagnargues, Anne. 2013. “Écologie des images et machines d’art.” En Pourparlers: Deleuze entre art et philosophie, sous la direction de Fabrice Bourlez et Lorenzo Vinciguerra, 169–86. Reims: Presses universitaires de Reims.

 


Juliana Soares Bom-Tempo. Doctorat de la Faculté d’Éducation de l’Université d’Etat de Campinas—Unicamp. Audiovisuel Lab: EYE. Thème—Par une clinique poétique: essais à risque dans les images en performance (2015). Doctorat-sandwich (01/2014 à 01/2015) à l’Université Ouest-Nanterre—Paris X / FR. Master en Psychologie à l’Université Fédérale de Uberlândia (2008). Diplôme en Psychologie (2004). Il est actuellement professeur agrégé de cours de danse à l’Université Fédérale de Uberlândia. Travaux de recherche et avec l’art de la performance, intervention urbaine, la corporéité et des images. Performances Arrêt: Crútero (Brésil—2008, 2012, 2013—Berlin / Allemagne, 2014); EGG MOUTH DEBRIS (Teufelsberg—Berlin / Allemagne, 2014). Vidéos: EGG MOUTH (Brésil—2013; MC 2—Campinas / Brésil—2014); Effet de la Vérité (Brésil—2013); Mon amour de Lisbonne (Lisbonne / Portugal, Brésil—2013); EGG MOUTH DEBRIS (Performance Platform Lublin—LUBLIN / POLOGNE—2014).