RUINE, DYSTOPIE ET SURVIVANCE

Dans une salle aux murs noirs, deux pièces sculpturales sont plongées dans l’obscurité. Un fin éclairage froid les éclaire. Les deux pièces sont alignées. La première est un bâtiment miniature, que l’on qualifierait de bâtiment nord-Américain. La pièce est en argile, de couleurs est un gris pâle. Il manque toutes les portes et les  toutes les fenêtres à l’édifice, tout comme il manque le toit et les étages. Toutefois, le bâtiment n’est pas abîmé. Celui-baigne dans un grand bassin d’eau, surélevé à environ un pied et demi du sol. Dans le bassin, l’on peut discerner le fond de celui-ci, car une matière, une sorte de boue repose au fond de l’eau.  Cette boue est presque de la même couleur que le bâtiment. Si l’on regarde attentivement, l’on peut dénoter que le bâtiment est tranquillement entrain de fondre dans le bassin, des morceaux de la fondation s’étant dissout dans l’eau. 

 

Derrière le bassin l’on retrouve une autre sculpture, celle-ci placé sur un socle en métal. C’est un corps de femme, à genoux, faisant dos au bâtiment. Celle-ci est en sous-vêtement et il lui manque ses deux bras. Elle possède ses deux jambes, mais l’une est craquée au niveau du mollet et donc le pied gauche bascule un peu vers l’intérieur. Devant le corps, une main est déposée baume contre sol. La main possède la même échelle que le corps, l’annulaire s’est craqué, il est décollé du reste de la main. Le corps n’est pas de la même échelle que le bâtiment, le bâtiment étant beaucoup plus petit.